Photographier en timelapse
La plupart des sujets, ayant des vitesses de déplacements pas trop rapides (voute céleste, marées, cascades, nuages, animaux, etc...) se prètent bien à cette technique. Les nuages et leurs mouvements peuvent être particulièrement estétiques, voir hypnotiques.
Pour commencer, il vous faudra, un trépied pour fixer votre matériel. Choisissez-le avec soin, il devra être suffisament stable pour garder l’ensemble boitier+objectif parfaitement immobile avec un vent soutenu.
Ensuite, procurez-vous un intervalomètre. Il vous permetra de lancer une série de poses ayant des intervalles réguliers. Inutile d’investir une fortune, un modèle de marque générique suffira.
En ce qui concerne l’objectif, choisissez plutôt un grand angulaire avec une focale entre 14 et 24 mmm. Cela accentura la sensation de mouvement et d’espace. Au moment de la prise de vue, vous ferez une mise au point sur l’infini (objet au loin) en vous aidant du liveview sur l’écran du boitier.
Travaillez en mode manuel M, en fermant l’opturateur à f/16 ou plus, ce qui vous permettra d’avoir une grande profondeur de champs. La sensibilité sera réglée à 100 ISO ou moins.
Le choix de l’intervalle entre chaque pose va déterminer la vitesse de rendu du mouvement sur le clip vidéo. Plus il sera important et plus le mouvement semblera rapide. Dans l’exemple ci-dessous, j’ai choisi un intervalle de 12 secondes, ce qui peut paraitre beaucoup. Mais ce justifie par le déplacement horizontal plutôt lent des nuages, au contraire de leurs mouvements convectifs verticaux. Avec un fort vent et un déplacement horizontale rapide, réduisez l’intervalle à 3 ou 4 secondes. Ils ne vous restent plus qu’à déterminer le nombre de poses de votre clip. Il suffit de multipllier la durée de la vidéo envisagée par la cadence de diffusion. Par exemple pour une vidéo d’une durée de 8 secondes, à la cadence de diffusion de 25 images par secondes, il vous faudra 200 photos.